ALLONS-NOUS CHOISIR L’ÉLECTRIQUE, L’HYDROGÈNE OU D’AUTRES ÉNERGIES POUR DÉPLACER NOS VOITURES ?
Citation de science-technologie le 26 avril 2024, 19h58Constat des énergies alternatives en 2024
En 2024, les énergies alternatives comme le solaire, l'éolien et l'hydrogène vert continuent de se développer rapidement. Les avancées technologiques rendent ces sources d'énergie plus abordables et efficaces, tandis que les véhicules électriques gagnent en popularité. Malgré des défis persistants, notamment en matière de stockage et d'infrastructures, les énergies alternatives jouent un rôle croissant dans la transition vers un avenir énergétique durable.
Le mix énergétique décarboné et résilient : Efficacité d'une transition réussie !
Carburants alternatifs bas carbone
- Biocombustibles comme les biocarburants, le méthanol et l'éthanol
- Gaz naturel liquéfié (GNL)
- Pile à combustible Ammoniac et hydrogène produits de manière durable, considérés comme des carburants zéro carbone
- La combustion de l’hydrogène vert est actuellement visée comme le meilleur choix Zéro carbone. (Il ne s’agit pas du moteur à eau de M. Paul Pantone) Ce choix est sans doute celui qui demandera le plus d'investissement à court terme avant d’atteindre le meilleur taux de rentabilité
- Développement de biocarburants de première génération comme l'éthanol et le biodiesel à partir de biomasse renouvelable (déchets agricoles, alimentaires, algues)
- Projet de recherche sur l'utilisation potentielle du Sargassum comme précurseur pour la production de bioéthanol et biodiesel
Propulsion électrique et hybride
- Développement de systèmes de propulsion électrique et hybrides pour réduire la dépendance à la propulsion mécanique
- Utilisation de batteries et piles à combustible comme sources d'énergie alternatives
Nouvelles technologies de propulsion
- Moteurs à plasma offrant une poussée 300 fois supérieure aux moteurs chimiques conventionnels avec une fraction de la masse de carburant
- Propulsion utilisant des alliages à mémoire de forme qui se contractent et se dilatent pour générer la poussée, remplaçant les hélices bruyantes et visibles
- Systèmes de propulsion utilisant des lasers au sol pour chauffer des plaques métalliques dans l'avion et produire un jet de vapeur métallique propulsif
Carburants spatiaux alternatifs
- Utilisation d'iode sous forme solide comme carburant alternatif aux gaz rares coûteux comme le xénon et le krypton pour la propulsion des satellites et sondes spatiales
- Développement de techniques de spectroscopie laser pour caractériser les performances des moteurs à plasma à iode
QUELLE ÉNERGIE POUR L'AVIATION ?
Disperser des particules comme l'iodure d'argent dans les nuages pour stimuler la formation de précipitations, n’est pas anodin. En effet, les experts du domaine savent qu’aujourd’hui cela soulève diverses préoccupations environnementales. L'introduction de substances chimiques dans l'atmosphère suscite des inquiétudes quant à son impact sur l'écosystème et la qualité de l'air. De plus, les effets à long terme sur le climat et les précipitations naturelles ne sont pas entièrement compris, ce qui pourrait entraîner des conséquences imprévues telles que des perturbations des écosystèmes et des répercussions sur la santé humaine. Cette pratique pourrait également perturber le cycle naturel de l'eau, affectant les régions dépendantes des précipitations pour leur approvisionnement en eau. En outre, la dépendance continue à l'ensemencement des nuages pourrait décourager la recherche de solutions durables aux problèmes de sécheresse et de changement climatique, soulevant des questions éthiques sur l'intervention humaine dans les processus naturels.
Plusieurs méthodes
L'ensemencement des nuages par géo-ingénierie
Stimuler les nuages pour obtenir des précipitations constitue une méthode qui commence à se répandre de plus en plus. Elle implique la dispersion de particules microscopiques, principalement de l'iodure d'argent, dans les nuages. Ces particules agissent comme des noyaux de condensation supplémentaires autour desquels la vapeur d'eau se condense, formant des gouttelettes qui fusionnent pour créer des gouttes de pluie plus lourdes, favorisant ainsi les précipitations dans les zones touchées par la sécheresse ou le manque d'eau.
L'ensemencement pour réduire la grêle (projet , il poursuit un objectif différent. Il cherche à diminuer la taille des grêlons dans les nuages orageux afin de minimiser les dommages au sol. Cette méthode consiste à disperser des particules de glace sèche, comme la glace carbonique, ou d'autres composés chimiques dans les nuages orageux. Cette action multiplie les noyaux de condensation glacée, ce qui divise la masse d'eau en un plus grand nombre de petits grêlons moins destructeurs que les gros grêlons. Bien qu'utilisée de manière moins fréquente, cette technique est parfois déployée pour protéger les cultures agricoles des dommages causés par la grêle dans certaines régions.
Utilisation de générateurs au sol est un dispositif qui se compose d'un réservoir contenant de l'acétone, de l'iodure d'argent et du chlorure de calcium, ainsi que d'une chambre de combustion. Un mélange d'air comprimé et d'acétone propulse les particules d'iodure d'argent dans l'air après leur inflammation. L'objectif est d'introduire ces particules dans les nuages orageux pour augmenter le nombre de noyaux de condensation glacée. Cette action divise la masse d'eau en de nombreux petits grêlons, moins dommageables que de gros grêlons.
Les ballons gonflés à l'hélium transportent des torches chargées de sels hygroscopiques. Une fois que les nuages ont été atteints en altitude, une micropuce déclenche l'allumage de la torche, libérant ainsi les sels dans les nuages. Tout comme l'iodure d'argent, ces sels favorisent la formation de nombreux petits grêlons plutôt que de quelques gros grêlons dévastateurs.
Un laser pour ensemencer les nuages
Grâce à un laser très puissant envoyant des impulsions lumineuses très courtes, des chercheurs ont réussi à provoquer la formation de gouttelettes dans des nuages
nuages orographiques
Une des difficultés rencontrées depuis la découverte de ces nombreux procédés de faire pleuvoir les nuage est que ce ne sont pas tous les systèmes de nuages qui sont propices à l’ensemencement. Le système le mieux étudié est celui des nuages orographiques
Procédés industriels hypothétiques, mais envisageable ?
Les bénéfices potentiels pour certains procédés industriels ne sont pas clairement établis, mais ils pourraient être envisagés, bien que cela ne soit pas explicitement abordé. L'ensemencement des nuages pourrait augmenter l'approvisionnement en eau pour les industries grandes consommatrices d'eau, comme certaines usines de production de fruits et légumes dans des régions très arides sur terre. Dans un second temps, cette technique pourrait être utilisée pour protéger les installations contre les dommages causés par la grêle en réduisant la taille des grêlons, offrant ainsi une protection aux bâtiments et équipements industriels extérieurs. En outre, dans le cas de procédés industriels générant beaucoup de chaleur, une augmentation des précipitations pourrait potentiellement permettre un refroidissement naturel. Cependant, ces bénéfices demeurent hypothétiques sans références claires dans les résultats. Certaines évaluations sont encore en cours sur l’étude pour stopper la propagation des incendies de grandes ampleurs ! On sait qu’actuellement les quantités de pluie ne sont pas suffisantes pour éteindre un feu de forêt. D’ors et déjà, pour évaluer l'efficacité et la viabilité de l'ensemencement des nuages pour des applications industrielles spécifiques, des études et recherches supplémentaires seront nécessaires.
Une dimension politique territoriale
La mise en œuvre de programmes d'ensemencement des nuages nécessiterait vraisemblablement des décisions et un financement aux niveaux des gouvernements nationaux ou régionaux. Son utilisation pourrait potentiellement générer des tensions ou des conflits entre régions ou pays voisins si les précipitations induites ont des conséquences transfrontalières non anticipées. La répartition équitable des bénéfices éventuels, en termes de précipitations supplémentaires, entre différentes zones d'un même territoire pourrait devenir un sujet de débat dans de nombreux domaines politiques.
Les responsabilités et la réglementation encadrant cette pratique à l'échelle d'un territoire spécifique devraient être définies par les autorités compétentes. L'acceptabilité sociale et environnementale de cette technique par les populations locales constituerait un enjeu majeur à prendre en considération dans le processus décisionnel politique.
Programme d’ensemencement des nuages en Chine
La Chine possède l'un des plus importants programmes d'ensemencement des nuages au monde, mené par le Bureau météorologique chinois (CMA) depuis les années 1950. Ce programme vise principalement à stimuler les précipitations dans les régions arides du nord et du nord-ouest de la Chine touchées par la sécheresse, comme le Xinjiang, la Mongolie-Intérieure ou le Gansu. En 2020, la Chine aurait procédé à des opérations d'ensemencement des nuages dans 7 provinces, couvrant une superficie totale de 5,5 millions de km².
Les techniques utilisées incluent le largage d'iodure d'argent et de particules de glace carbonique depuis des avions, ainsi que l'utilisation de lance-roquettes au sol pour disperser ces particules. Le gouvernement chinois investit des sommes importantes dans ce programme, avec un budget annuel estimé à plusieurs milliards de yuans. Cependant, l'efficacité réelle de ces opérations fait débat. Certaines études suggèrent des augmentations de précipitations de 10 à 20% dans certaines régions, tandis que d'autres remettent en cause ces chiffres. Des préoccupations environnementales ont également été soulevées concernant les impacts à long terme de cette pratique à grande échelle.
Quel verdict ?
L’ensemencement des nuages est un authentique champ de recherche. Cependant, après plus de 60 ans à tenter d’en perfectionner les techniques, celles-ci ne sont pas suffisamment efficaces pour lutter contre les feux de forêt. Il reste la Chine et les émirats arabe qui continuent à améliorer ces techniques, ainsi que le lot de réglementations adéquates, tout en poursuivant ces opérations d'ensemencement considérées comme cruciales pour l’approvisionnement en eau.
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Constat des énergies alternatives en 2024
En 2024, les énergies alternatives comme le solaire, l'éolien et l'hydrogène vert continuent de se développer rapidement. Les avancées technologiques rendent ces sources d'énergie plus abordables et efficaces, tandis que les véhicules électriques gagnent en popularité. Malgré des défis persistants, notamment en matière de stockage et d'infrastructures, les énergies alternatives jouent un rôle croissant dans la transition vers un avenir énergétique durable.
Le mix énergétique décarboné et résilient : Efficacité d'une transition réussie !
Carburants alternatifs bas carbone
- Biocombustibles comme les biocarburants, le méthanol et l'éthanol
- Gaz naturel liquéfié (GNL)
- Pile à combustible Ammoniac et hydrogène produits de manière durable, considérés comme des carburants zéro carbone
- La combustion de l’hydrogène vert est actuellement visée comme le meilleur choix Zéro carbone. (Il ne s’agit pas du moteur à eau de M. Paul Pantone) Ce choix est sans doute celui qui demandera le plus d'investissement à court terme avant d’atteindre le meilleur taux de rentabilité
- Développement de biocarburants de première génération comme l'éthanol et le biodiesel à partir de biomasse renouvelable (déchets agricoles, alimentaires, algues)
- Projet de recherche sur l'utilisation potentielle du Sargassum comme précurseur pour la production de bioéthanol et biodiesel
Propulsion électrique et hybride
- Développement de systèmes de propulsion électrique et hybrides pour réduire la dépendance à la propulsion mécanique
- Utilisation de batteries et piles à combustible comme sources d'énergie alternatives
Nouvelles technologies de propulsion
- Moteurs à plasma offrant une poussée 300 fois supérieure aux moteurs chimiques conventionnels avec une fraction de la masse de carburant
- Propulsion utilisant des alliages à mémoire de forme qui se contractent et se dilatent pour générer la poussée, remplaçant les hélices bruyantes et visibles
- Systèmes de propulsion utilisant des lasers au sol pour chauffer des plaques métalliques dans l'avion et produire un jet de vapeur métallique propulsif
Carburants spatiaux alternatifs
- Utilisation d'iode sous forme solide comme carburant alternatif aux gaz rares coûteux comme le xénon et le krypton pour la propulsion des satellites et sondes spatiales
- Développement de techniques de spectroscopie laser pour caractériser les performances des moteurs à plasma à iode
QUELLE ÉNERGIE POUR L'AVIATION ?
Disperser des particules comme l'iodure d'argent dans les nuages pour stimuler la formation de précipitations, n’est pas anodin. En effet, les experts du domaine savent qu’aujourd’hui cela soulève diverses préoccupations environnementales. L'introduction de substances chimiques dans l'atmosphère suscite des inquiétudes quant à son impact sur l'écosystème et la qualité de l'air. De plus, les effets à long terme sur le climat et les précipitations naturelles ne sont pas entièrement compris, ce qui pourrait entraîner des conséquences imprévues telles que des perturbations des écosystèmes et des répercussions sur la santé humaine. Cette pratique pourrait également perturber le cycle naturel de l'eau, affectant les régions dépendantes des précipitations pour leur approvisionnement en eau. En outre, la dépendance continue à l'ensemencement des nuages pourrait décourager la recherche de solutions durables aux problèmes de sécheresse et de changement climatique, soulevant des questions éthiques sur l'intervention humaine dans les processus naturels.
Plusieurs méthodes
L'ensemencement des nuages par géo-ingénierie
Stimuler les nuages pour obtenir des précipitations constitue une méthode qui commence à se répandre de plus en plus. Elle implique la dispersion de particules microscopiques, principalement de l'iodure d'argent, dans les nuages. Ces particules agissent comme des noyaux de condensation supplémentaires autour desquels la vapeur d'eau se condense, formant des gouttelettes qui fusionnent pour créer des gouttes de pluie plus lourdes, favorisant ainsi les précipitations dans les zones touchées par la sécheresse ou le manque d'eau.
L'ensemencement pour réduire la grêle (projet , il poursuit un objectif différent. Il cherche à diminuer la taille des grêlons dans les nuages orageux afin de minimiser les dommages au sol. Cette méthode consiste à disperser des particules de glace sèche, comme la glace carbonique, ou d'autres composés chimiques dans les nuages orageux. Cette action multiplie les noyaux de condensation glacée, ce qui divise la masse d'eau en un plus grand nombre de petits grêlons moins destructeurs que les gros grêlons. Bien qu'utilisée de manière moins fréquente, cette technique est parfois déployée pour protéger les cultures agricoles des dommages causés par la grêle dans certaines régions.
Utilisation de générateurs au sol est un dispositif qui se compose d'un réservoir contenant de l'acétone, de l'iodure d'argent et du chlorure de calcium, ainsi que d'une chambre de combustion. Un mélange d'air comprimé et d'acétone propulse les particules d'iodure d'argent dans l'air après leur inflammation. L'objectif est d'introduire ces particules dans les nuages orageux pour augmenter le nombre de noyaux de condensation glacée. Cette action divise la masse d'eau en de nombreux petits grêlons, moins dommageables que de gros grêlons.
Les ballons gonflés à l'hélium transportent des torches chargées de sels hygroscopiques. Une fois que les nuages ont été atteints en altitude, une micropuce déclenche l'allumage de la torche, libérant ainsi les sels dans les nuages. Tout comme l'iodure d'argent, ces sels favorisent la formation de nombreux petits grêlons plutôt que de quelques gros grêlons dévastateurs.
Un laser pour ensemencer les nuages
Grâce à un laser très puissant envoyant des impulsions lumineuses très courtes, des chercheurs ont réussi à provoquer la formation de gouttelettes dans des nuages
nuages orographiques
Une des difficultés rencontrées depuis la découverte de ces nombreux procédés de faire pleuvoir les nuage est que ce ne sont pas tous les systèmes de nuages qui sont propices à l’ensemencement. Le système le mieux étudié est celui des nuages orographiques
Procédés industriels hypothétiques, mais envisageable ?
Les bénéfices potentiels pour certains procédés industriels ne sont pas clairement établis, mais ils pourraient être envisagés, bien que cela ne soit pas explicitement abordé. L'ensemencement des nuages pourrait augmenter l'approvisionnement en eau pour les industries grandes consommatrices d'eau, comme certaines usines de production de fruits et légumes dans des régions très arides sur terre. Dans un second temps, cette technique pourrait être utilisée pour protéger les installations contre les dommages causés par la grêle en réduisant la taille des grêlons, offrant ainsi une protection aux bâtiments et équipements industriels extérieurs. En outre, dans le cas de procédés industriels générant beaucoup de chaleur, une augmentation des précipitations pourrait potentiellement permettre un refroidissement naturel. Cependant, ces bénéfices demeurent hypothétiques sans références claires dans les résultats. Certaines évaluations sont encore en cours sur l’étude pour stopper la propagation des incendies de grandes ampleurs ! On sait qu’actuellement les quantités de pluie ne sont pas suffisantes pour éteindre un feu de forêt. D’ors et déjà, pour évaluer l'efficacité et la viabilité de l'ensemencement des nuages pour des applications industrielles spécifiques, des études et recherches supplémentaires seront nécessaires.
Une dimension politique territoriale
La mise en œuvre de programmes d'ensemencement des nuages nécessiterait vraisemblablement des décisions et un financement aux niveaux des gouvernements nationaux ou régionaux. Son utilisation pourrait potentiellement générer des tensions ou des conflits entre régions ou pays voisins si les précipitations induites ont des conséquences transfrontalières non anticipées. La répartition équitable des bénéfices éventuels, en termes de précipitations supplémentaires, entre différentes zones d'un même territoire pourrait devenir un sujet de débat dans de nombreux domaines politiques.
Les responsabilités et la réglementation encadrant cette pratique à l'échelle d'un territoire spécifique devraient être définies par les autorités compétentes. L'acceptabilité sociale et environnementale de cette technique par les populations locales constituerait un enjeu majeur à prendre en considération dans le processus décisionnel politique.
Programme d’ensemencement des nuages en Chine
La Chine possède l'un des plus importants programmes d'ensemencement des nuages au monde, mené par le Bureau météorologique chinois (CMA) depuis les années 1950. Ce programme vise principalement à stimuler les précipitations dans les régions arides du nord et du nord-ouest de la Chine touchées par la sécheresse, comme le Xinjiang, la Mongolie-Intérieure ou le Gansu. En 2020, la Chine aurait procédé à des opérations d'ensemencement des nuages dans 7 provinces, couvrant une superficie totale de 5,5 millions de km².
Les techniques utilisées incluent le largage d'iodure d'argent et de particules de glace carbonique depuis des avions, ainsi que l'utilisation de lance-roquettes au sol pour disperser ces particules. Le gouvernement chinois investit des sommes importantes dans ce programme, avec un budget annuel estimé à plusieurs milliards de yuans. Cependant, l'efficacité réelle de ces opérations fait débat. Certaines études suggèrent des augmentations de précipitations de 10 à 20% dans certaines régions, tandis que d'autres remettent en cause ces chiffres. Des préoccupations environnementales ont également été soulevées concernant les impacts à long terme de cette pratique à grande échelle.
Quel verdict ?
L’ensemencement des nuages est un authentique champ de recherche. Cependant, après plus de 60 ans à tenter d’en perfectionner les techniques, celles-ci ne sont pas suffisamment efficaces pour lutter contre les feux de forêt. Il reste la Chine et les émirats arabe qui continuent à améliorer ces techniques, ainsi que le lot de réglementations adéquates, tout en poursuivant ces opérations d'ensemencement considérées comme cruciales pour l’approvisionnement en eau.